À propos de l'Association québécoise des centres de la petite enfance

L'AQCPE est un réseau d'entreprises d'économie sociale représentant les intérêts de la très grande majorité des CPE et BC au Québec.

À propos

Soutenir et promouvoir la qualité éducative en petite enfance

L'AQCPE exerce un leadership dans la représentation, le rayonnement et l'accompagnement d'un réseau éducatif de CPE/BC de qualité pour les enfants de 0 à 5 ans. À titre d'experte en petite enfance, l'AQCPE vise à concrétiser le projet de société d'offrir à tous les enfants de 0 à 5 ans un accès universel à des services éducatifs de qualité en CPE/BC en collaboration avec les familles.

Mission, vision et valeurs

Universalité, accessibilité et qualité

Vie démocratique

Un engagement solidement ancré à dialoguer avec les membres afin d’assurer une cohérence entre la mission, les besoins et les actions.

Coopération

Nos partenariats, quels qu’ils soient, ne peuvent être qu’ouverts, francs, communs, sincères et transparents.

Indépendance

Préserver l’association et ses membres de toute ingérence qui nous détournerait de notre mission, de notre vision ou de nos valeurs.

Innovation

En recherche constante et en développement de pratiques optimales ainsi qu’une mise en lumière de l’expertise partagée.

Bienveillance

Respect, équité et intégrité.

Mission, vision et valeurs

Nos énoncés de principes

  • Avoir le développement global et le bien-être de l’enfant au cœur de toutes les décisions.
  • Veiller à l’intérêt supérieur de l’enfant d’avoir un accès universel à des services éducatifs de qualité en CPE/BC.
  • Assurer et promouvoir l’importance de l’égalité des chances pour chaque enfant et sa famille.
  • Être une partie intégrante du secteur de l’économie sociale et faire la promotion de ses principes et de ses valeurs.
  • Reconnaître et promouvoir le modèle de gouvernance des CPE/BC administré par les parents pour et par la communauté.
  •  Assurer et promouvoir l’importance d’un financement adéquat des CPE/BC afin d’avoir des ressources nécessaires de qualité ainsi que le développement du réseau.”
Universalité Accessibilité Qualité
Universalité Accessibilité Qualité

Historique des CPE/BC

4 décennies d'innovation ont mené à un réseau qui fait l'envie de tous

1970
1974
1979
1980
1980
1991
1996
1997
1997
1999
2000
2003
2004
2006
2014
2014
2014
2015
2015
2015
2016
2017

Les premières garderies populaires voient le jour

Plusieurs groupes de femmes et regroupements populaires militent pour la mise en place de services de garde financés par l’État. Des garderies populaires voient le jour, entraînant du même coup une reconnaissance d’une certaine forme de responsabilité collective en matière de petite enfance.

Adoption du plan Bacon

Lancée par Lise Bacon, cette politique prévoit des subventions de démarrage aux nouvelles garderies sans but lucratif et une subvention aux parents utilisateurs, selon leurs revenus (un montant maximal de 5 $ par enfant est versé aux familles à faible revenu).

Adoption de la Loi sur les services de garde à l'enfance

Adoptée le 21 décembre 1979, la Loi sur les services de garde à l’enfance privilégie les coopératives et les entreprises à but non lucratif administrées majoritairement par les parents. Elle prévoit aussi une exonération financière pour les parents (2 $ par jour par enfant), versée directement aux garderies. L’aide financière n’est donc plus accordée en fonction de la capacité de payer des parents.

Création de l'Office des services de garde à l'enfance

Au début de la décennie, l’Office des services de garde à l’enfance est créé pour réglementer les services de garde, délivrer les permis et administrer les subventions.

Conciliation travail-famille et égalité des genres

Durant la décennie 1980, la société québécoise réclame de meilleures conditions de travail et les adeptes du mouvement féministe militent pour des mesures sociales favorisant l’égalité entre les genres (congé de maternité, conciliation travail-famille, garderies, etc.).

Rapport Un Québec fou de ses enfants

Le rapport Un Québec fou de ses enfants propose des recommandations quant aux actions à prendre pour prévenir l’apparition ou diminuer l’ampleur des problèmes qui touchent les enfants. Parmi les principales pistes de solution mises de l’avant, la prévention et la réduction de la pauvreté sont privilégiées. On y évoque l’idée de créer un réseau de services de garde éducatifs.

Sommet sur l'économie et l'emploi

En 1996, alors que le Québec traverse une crise économique et souhaite assainir ses finances publiques, le gouvernement Bouchard annonce, lors de son Sommet sur l’économie et l’emploi, les orientations de sa Politique familiale. Le but poursuivi : favoriser la conciliation travail-famille pour relancer l’économie.

Les CPE : un projet ambitieux

Le 23 janvier 1997, la ministre de l’Éducation de l’époque, Pauline Marois, dévoile la nouvelle politique familiale du Québec. Intitulée Les enfants au cœur de nos choix, elle prévoit notamment la création d’un réseau de centres de la petite enfance (CPE). Leur rôle, tel qu’on l’imagine alors, transcende celui de simple service de garde. Il s’agit d’un guichet unique où les parents et les enfants ont accès à une gamme complète de services de première ligne. Cette mesure témoigne de la volonté du gouvernement d’appuyer le développement global des tout-petits en leur offrant des services éducatifs de qualité et abordables (5 $ par jour).

Création d'un ministère de la Famille et de l'Enfance

En lien avec l’adoption de la Politique familiale, on assiste à la création du ministère de la Famille et de l’Enfance avec à sa tête Pauline Marois, qui dirige également le ministère de l’Éducation. Il n’y avait pas eu au Québec de ministère dédié à la famille depuis les années 60.

Bonification des congés de maternité et parental

À la fin de la décennie, les prestations en lien avec les congés de maternité et parental – qui découlent de la Politique familiale – sont portées à un an. Cette mesure entre en vigueur le 31 décembre 2000.

Les CPE, victimes de leur succès

Au tournant du millénaire, l’engouement des parents pour le réseau des CPE ne se dément pas. L’offre n’arrive pas à combler la demande et l’attente pour obtenir une place subventionnée est longue.

Création de l'AQCPE

En 2003, l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) voit le jour. Issue du processus d’unification de la Concertaction interrégionale des CPE du Québec et de la Fédération des CPE du Québec.

Première hausse du tarif des CPE

Dès leur création, les CPE font face à des problèmes de financement. En 2001, une rumeur quant à une hausse potentielle de la contribution financière demandée aux parents fuse. Celle-ci ne se concrétise finalement qu’en 2004, le tarif quotidien passant de 5 $ à 7 $.

Début des coupes récurrentes

De 2006 à 2014, près de 261 M$ sont retranchés du budget du réseau des centres de la petite enfance. Parallèlement, le gouvernement bonifie les crédits d’impôt offerts aux usagers des garderies commerciales privées. Durant cette période, le nombre de places dans ce type d’installation bondit de 1387 %. Par ailleurs, on assiste à la création des bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial.

Nouvelles hausses et modulation des tarifs

En 2014, une seconde augmentation porte la contribution parentale à 7,30 $. Quelques mois plus tard, le gouvernement annonce que le montant de celle-ci sera de nouveau majoré, en plus d’être modulé en fonction du revenu des parents.

Gel du développement de nouvelles places en CPE

Le gouvernement gèle la création de nouvelles places subventionnées, puis se rétracte partiellement. Le développement est plutôt reporté sur plusieurs années, jusqu’en 2021.

Mobilisation : Grand rassemblement pour la sauvegarde de la Politique familiale

En 2014, un vaste mouvement de mobilisation initié par l’AQCPE balaie le réseau des CPE. Plus de 50 000 personnes prennent part à 12 rassemblements tenus aux quatre coins du Québec le 9 novembre 2014, pour revendiquer la sauvegarde de la Politique familiale. Une semaine plus tard, Louis Senécal est invité à l’émission Tout le monde en parle. Dans la même foulée, une pétition est lancée et récolte plus de 86 000 signatures.

Refonte du financement et compressions

Modulation des tarifs de garde en fonction des revenus, compressions de 74 M$, refonte de la structure du financement : l’année 2015-2016 est mouvementée pour le réseau des CPE/BC.

Grand rassemblement pour la sauvegarde des CPE

Au tournant de l’année, l’AQCPE initie – une fois de plus – un important mouvement de mobilisation à l’échelle nationale. Les Québécois s’approprient rapidement la démarche, ce qui donne lieu à 271 chaînes humaines autour des CPE et, le 7 février 2016, à 18 rassemblements auxquels ont pris part plus de 30 000 personnes. Une pétition historique de 202 000 noms est également déposée à l’Assemblée nationale pour réclamer un réinvestissement dans des services de garde éducatifs subventionnés de qualité. Toutefois, le rapport de force de l’AQCPE est ébranlé par la conclusion hâtive d’une entente entre le Conseil québécois des services de garde éducatifs à l’enfance et le gouvernement. L’AQCPE intervient pour tenter d’en limiter les impacts négatifs et négocie une bonification de l’allocation de transition.

Nouvelle structure de financement

Au printemps, le ministère de la Famille publie les nouvelles règles budgétaires pour 2016-2017. Rappelons que la dernière refonte remontait à 1997, au moment de la création des CPE. Ces nouvelles règles intègrent une compression de 73 M$ aux nouveaux barèmes de financement, dont une rationalisation de 37 M$ en 2015-2016.

Commission sur l'éducation à la petite enfance

L’AQCPE profite des 20 ans de la politique familiale pour initier un grand exercice démocratique sur les services éducatifs offerts aux tout-petits. Le rapport de la Commission sur l’éducation à la petite enfance émet 5 énoncés de principes qui visent à rehausser l’accessibilité, la qualité et la contribution à l’égalité des chances des services éducatifs à la petite enfance.

Sommet sur l'éducation à la petite enfance

En écho au rapport de la Commission sur l’éducation à la petite enfance, l’AQCPE organise un Sommet parrainé par la Commission canadienne pour l’UNESCO. Plus de 2500 participants en personne et en ligne, et 31 organisations de la société civile représentant environ 2 millions de personnes en signent la Déclaration pour la reconnaissance du droit de tous les enfants à une éducation de qualité dès la naissance.

Formes géométriques décoratives

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