Affaires publiques et gouvernementales27 août 2018

Intégration des services éducatifs à la petite enfance au ministère de l’Éducation : une reconnaissance attendue

Engagement électoral du PLQ : réussite scolaire pour les 0-18 ans
Intégration des services éducatifs à la petite enfance au ministère de l’Éducation : une reconnaissance attendue

Montréal, 27 août 2018 – À la suite des résultats du Sommet sur l’éducation à la petite enfance et de sa déclaration, l’intégration des services éducatifs à la petite enfance au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur est une reconnaissance qu’attendait l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE).

Citation :

« Les parents le savent bien et la science le démontre : les enfants apprennent dès leur naissance, a déclaré Geneviève Bélisle, directrice générale de l’AQCPE. Cet engagement du PLQ est un geste de cohérence qui, selon les modalités d’application, pourrait recentrer plus efficacement les interventions autour de l’enfant et sa famille, » a ajouté Mme Bélisle.

Cohérence et continuité

Cette annonce s’aligne sur les données de l’OCDE qui démontrent que les pays où la réussite des jeunes se porte le mieux sont ceux où les services éducatifs à la petite enfance et le reste du parcours éducatif sont pilotés par le même ministère.

Par ailleurs, l’AQCPE s’attendrait à ce qu’un tel changement soit la prémisse d’une contamination positive des deux milieux et à un décloisonnement des actions. Le réseau des CPE/BC a développé une expertise pointue en matière d’éducation des tout-petits et cette expérience, jumelée à la mise en place de moyens concrets, pourraient améliorer le trajet éducatif des enfants et la vie de leur famille.

Parmi les moyens que propose l’AQCPE :

  • Un carnet du développement de l’enfant dès la naissance;
  • Un programme éducatif commun pour tous les services éducatifs aux tout-petits;
  • Un cadre d’analyse commun des besoins des enfants de même qu’un partage accru des données.

Enfin, l’AQCPE espère que cette promesse alimentera la réflexion sur la place que la société québécoise souhaite accorder à l’éducation à la petite enfance.