Financement du réseau, tarification et impacts économiques26 avril 2021
Pénurie de main-d’œuvre – 64 M$ d’investissements pour répondre aux besoins
Pénurie de main-d’œuvre dans les services de garde :
64 M$ : des investissements incontournables pour répondre aux besoins des familles
Montréal, lundi le 26 avril 2021 – L’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) est enthousiaste de la concrétisation d’un vaste programme national de formation en alternance travail-étude – rémunéré – pour former 2 400 personnes en éducation à la petite enfance d’ici trois ans. Elle est très fière de voir que les partenaires issus de l’emploi, de la formation initiale, des syndicats, du réseau des SGÉE, de l’Éducation, de la Famille ont travaillé efficacement et rapidement, afin de réaliser cette idée lancée par le réseau des CPE/BC.
Citations
« Nous sommes heureux d’avoir contribué à l’inspiration du programme national et déjà, nous voyons sur le terrain les effets positifs et l’enthousiasme face aux programmes COUD régionaux » ont indiqué les directions générales des regroupements régionaux des CPE (RCPE).
« Nous sommes encouragés par cette annonce. Nous voyons tous les jours à quel point la pénurie de places affecte les services offerts et met en péril la relance économique. Le réseau des CPE/BC souhaite pouvoir répondre aux besoins des familles d’avoir accès à une place subventionnée, de grande qualité. Il sera impossible d’y arriver sans investir de manière importante dans des parcours de formations qualifiants pour assurer que de nouvelles professionnelles maitrisent les connaissances et les compétences nécessaires à la profession d’éducation la petite enfance. L’accompagnement du développement d’un jeune enfant requiert des savoirs et des savoir-faire spécifiques, tels que la capacité à observer, analyser et soutenir le développement global et individuel de l’enfant avec bienveillance et chaleur » a ajouté Mme Bélisle.
Projet COUD national, une première
Comme l’avait suggéré l’AQCPE à l’automne 2020, le gouvernement a opté pour un programme national de formation en alternance travail-étude, rémunéré : une première au Québec dans ce type de formation. Celui-ci permettra à 2 400 personnes d’obtenir une attestation d’études collégiales (AEC). C’est une entrée intéressante dans le domaine, une confirmation ou une consolidation des compétences, qui ouvre la voie au Diplôme d’études collégiales (DEC). En effet, celles-ci seront par la suite encouragées à poursuivre leur parcours de formation, afin d’obtenir le DEC.
Formation intensive : une voie intéressante
D’ailleurs, le réseau des CPE/BC voit d’un bon œil cette volonté politique d’offrir une formation intensive. À cet effet, l’AQCPE encourage le gouvernement à mettre en place rapidement des projets novateurs de formations intensives de niveau collégial, à l’instar du projet développé par le cégep de Ste-Foy.
Une réflexion nécessaire
« Avec un taux de diplomation d’environ 25% à la Technique d’éducation à l’enfance et des baisses constantes d’inscriptions, il n’est pas étonnant que le réseau soit face à une crise. L’annonce d’aujourd’hui apporte de l’espoir pour les prochains mois, mais une réflexion en profondeur quant à la reconnaissance de la profession d’éducatrice à la petite enfance nous semble essentielle » a conclu la présidente de l’AQCPE, Mme Hélène Gosselin.
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